Is it getting better, Or do you feel the same. Will it make it easier on you, now you got someone to blame. You say, One love …, One life, when it’s one need, In the night. One love, We get to share it , Leaves you baby if you, Don’t care for it. Did I disappoint you , Or leave a bad taste in your mouth, You act like you never had love , And you want me to go without , Well it’s… Too late , Tonight , To drag the past out into the light, We’re one, , But we’re not the same , We get to, Carry each other, Carry each other , One, Have you come here for forgiveness, Have you come to raise the dead ,Have you come here to play Jesus, To the lepers in your head, Did I ask too much, More than a lot, You gave me nothing, Now It’s all I got, We’re one , But we’re not the same , Well we Hurt each other , Then we do it again , You say , Love is a temple, Love a higher law, Love is a temple, Love the higher law, You ask me to enter But then you make me crawl , And I can’t be holding on, To what you got, When all you got is hurt. One love, One blood , One life, You got to do what you should , One life, With each other , Sisters , Brothers , One life , But we’re not the same , We get to Carry each other, Carry each other. One life One
Elle est apparue un jour de Mai, Elle est réapparue un jour de juin. Je l’ai regardée et j’ai aimé la courbe de sa nuque, le souffle de sa voix, la douceur de ses hanches. Et je suivais la légèreté de son pas le bougé de sa jupe, la grâce de tous ses gestes, Une cuisse qui se croise et soulève un instant, une seconde, l’éternité. De son pas de danseuse, elle a disparue. Sans le savoir je l’attendais sans savoir que sa bouche retenait les baisers que je devais cueillir. Sans oser comprendre que cet air amusé qui anime ses lèvres quand se penche son regard est appel à l’amour et offrande. Elle est revenue un jour de juillet, et je l’ai reconnue. J’ai tellement voulu lui parler et lui dire, que mes mots se sont bousculés. Je n’ai pu dire que j’ai aimé, sa beauté, sa légèreté et sa grâce et ce qu’elle est.Un voile est passé dans ses yeux quand sa robe j’ai soulevé et mon cœur a vacillé quand son regard s’est embué. J’ai tremblé de tout mon corps quand elle s’est approchée et mes mains se sont fermées autour de ses poignées pour la garder. J’adore ce qu’elle est. Mais sa beauté, sa légèreté et sa grâce sont libertés et je ne peux la posséder. Dans son sillage, elle laisse un parfum et l’écho de ses pas, la promesse d’un sein, l’image d’une jambe et ma vie à l’envers. Le cœur au bord des lèvres. Elle s’est donnée un jour d’août, et je n’ai pas su comment la prendre sans être pris. Être un parmi d’autres quand on veut n’être qu’un. Je ne saurais pas résister à l’appel de ses yeux, quand tout mon corps l’attend.Ce que je suis n’est plus depuis qu’elle a dit oui et je n’existe plus qu’au bord de son sourire. Je ne saurais pas ne pas tout lui donner.. Mais sa liberté c’est de choisir et son choix ce sont les hommes qu’elle aime dans leurs différences et qui l’aiment dans son abandon. Elle ne pourra plus jamais tout recevoir d’un seul quand tant de bras la comblent. Mais celui qui lui manque c’est moi qui me dérobe et de tous qui la veulent, la désirent, et la prennent je suis là qui me refuse, qui se refuse à l’aimer si mal.Je ne peux partir, je ne peux rester. Alors j’ai accroché tous ces fils de ma vie tout autour de ses doigts, enroulés en baiser dans le creux de sa main. J’ai suspendu ma vie bouleversée et mes émotions fragiles au fil de son appel. Et laissé au souffle de sa voix l’erreur de pousser le voile de cette vie ou de la trahir. Je ne veux pas qu’elle s’abandonne mais qu’elle se donne. Je l’ai laissée partir. Je n’ai plus à me retenir et je n’ai plus à vouloir. Je n’ai plus qu’à descendre dans le noir. Mais c’est l’attente que j’ai voulue et c’est mon cadeau le plus beau que de lui donner ce pouvoir de me recréer, d’un mot. Ce premier jour je me suis engagé dans ce long couloir terrible et je sais qu’il n’a ni porte, ni carreaux, ni jour pour voir si elle approche, sans bruit du réel qui s’éloigne. Autant de fois que je la regarde l’heure est toujours à la même minute qui s’étale et s’étire comme la marée de l’aube dans la baie de Cancale. Mais le jour va-t-il venir ? Si elle n’appelait pas, si jamais ne venait l’urgence de me voir, le besoin absolu de mes bras, le désir infernal de mes lèvres… Deuxième jour j’ai déposé une fleur cassée pour qu’elle pense. Fin le 5 août 05
Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. Amis de la science et de la volupté, Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ; L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté. Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ; Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin, Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
QUELQUES NUITS SANS SOMMEIL Il arrive un jour qu’une rencontre réveille des émotions, et ces émotions des souvenirs d’autres émotions qu’on croyait oubliées, des sentiments qu’on croyait éteints, des choix que l’on pensait clos. Que la page de ce que l’on pensait avoir accepté ne soit pas vraiment tournée…. À l’ancienne… Deux lignes le jeudi 10 septembre 2009 23:46:58. Puis le texte s’est déroulé seul. Enfin, un jour d’automne, plein de regards sans mots, assis sur un banc, elle a vu, écrit sur le bois entre nous cette déclaration qu’elle a voulu garder. À Leila* qui comprendra J’ai croisé le chemin d’une petite Diane, Sur un chemin dérobé. À couvert dans le feuillage, Marchant d’un pas décidé. Ce n’était pas l’ouverture de la chasse, Je ne me suis pas méfié, Des lianes blondes qui glissent sur son visage, Et de ses yeux profonds. Sans bruit, elle connaissait son affaire, Elle a emporté, La petite braconnière, Un morceau tombé, D’une poche que j’ignorai. Je ne l’ai pas vu disparaître, Mais j’ai remarqué, Que quelque chose manquait dans mes affaires, Un poids s’était déplacé. Du passé au présent, Surgie du temps comme un cadeau, Une pierre vitrifiée, Un vieux bout de cœur racorni, Qui s’est remis à saigner. L’habitude de la maraude, Ou bien cambriolé, Elle a emporté en fraude, Dans son silence, Un oubli. Je ne savais pas, Je ne savais plus, Que cet éclat fermait la voute du ciel de mes nuits. Mon sommeil s’est enfui, Ma quiétude et mon repos aussi, Une fièvre brule dans mes veines, Les dernières braises De mes peines. Le sable de la nuit s’écoule, Et découvre des cavernes englouties, Où en vrac ou en boule, J’avais jeté aux orties, Des lambeaux crus des mes amours. Dans la nuit sans sommeil, Je sens, je manque, j’attends, Que par effraction elle entre, Remettre des couleurs, Aux brumes qui voilent les cendres, des sentiments. La peur au ventre, Je sens la pente, Qui fait glisser vers son corsage, Mes yeux. Et en sueur, je me réveille, Et je m’émerveille, D’encore ressentir, La pointe de Diane chasseresse, Sur mes souvenirs. J’ai un jour écrit ce texte. Bien plus tard j’ai compris qu’il y avait erreur de destinataire. Cela n’a pas d’importance et ne change rien finalement. Fin 12/09/09 06:32, Photo 22/10/09 * Une référence à Francis CABREL, le chasseur n’est pas toujours celui qu’on croit